L'autre soir, j'ai vu Julie & Julia, rentrée du cinéma oblige. C'est l'adaptation de deux livres à la fois: celui de la célèbre cuisinière américaine Julia Child, My Life in France et celui de Julie Powell, My year of cooking dangerously. Le film nous montre deux femmes qui vont trouver dans l'art culinaire, un moyen de s'évader d'une vie qui ne leur plaisait plus. Ce sont deux histoires différentes mais au final étroitement liées.
L'une raconte l'arrivée à Paris de Julia Child et son mari Paul qui travaille pour l'ambassade américaine. Pleine d'énergie, bonne vivante et "grosse mangeuse", elle cherche à tout prix à trouver une façon d'occuper ses journées. Après de nombreux essais infructueux- mais très drôle pour le spectateur- elle en vient à la conclusion que la cuisine est ce qui pourrait donner un nouveau sens à sa vie. Petite précision, elle ne sait même pas cuire un oeuf.
Le personnage de Julia interprété par Meryl Streep est terriblement attachant et drôle. Drôle non seulement à cause de son physique impressionnant (elle dépasse tout le monde d'une tête) mais aussi grâce sa joie de vivre et son caractère si expansif. J'ai adoré ce personnage et son histoire d'amour passionnée et sans faille avec Paul. Les scènes d'apprentissage de la cuisine sont hilarantes et Meryl Streep est méconnaissable en quadragénaire loufoque des années quarante-cinquante. Le franglais de Julia ne fait qu'en rajouter une couche.
Le récit de Julie (Amy Adams) est émouvant soit, mais serait sans doute moins intéressant s'il était présenté tout seul. On voit cette jeune mariée s'installer dans le Queens avec le même engouement que si on la forçait a sauté à pieds joints dans une décharge. A la base écrivaine, elle travaille comme téléconseillère sur une ligne pour les victimes du 11 septembre. Épuisée par ce boulot, déprimée par son déménagement, l'article qu'une de ses soit disant amies va écrire sur elle, pour illustrer ces trentenaires qui ont raté leur vie, va l'achever.
Elle va donc se réfugier dans la seule chose qui puisse la détendre, la cuisine. Et pour croire à nouveau en elle, elle se donne un défi: tenir un blog et réussir à faire les 524 recettes d'un livre de cuisine en un an. De ce côté, ce que j'ai surtout aimé c'est la tête d'Amy Adams au moment de cuisiner du homard.
Devinez quel livre? Celui de Julia Child: Mastering the art of French cooking.
A noter: l'apparition de Jane Lynch (l'avocate de Tina dans The L word voyons!) en soeur de Julia, encore plus dingue que celle-ci.
Devinez quel livre? Celui de Julia Child: Mastering the art of French cooking.
A noter: l'apparition de Jane Lynch (l'avocate de Tina dans The L word voyons!) en soeur de Julia, encore plus dingue que celle-ci.
"Bon appétit."

Le blog de Julie Powell, toujours en ligne.
Ce n'est pas une vraie critique, je ne suis pas écrivaine, juste mon ressenti et mon avis :)
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